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08.05.2025 - N° 1.989
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Le Hamas doit payer pour le pogrom du 7 octobre

Par Salem Ben Ammar

Français d’origine tunisienne, engagé dans le combat contre l’islam,
Salem Ben Ammar est docteur en sciences politiques..

Il ne peut y avoir de riposte modérée quand un pays a été martyrisé
par le pire crime de son histoire.

Il est trop facile de faire le procès d’Israël quand on n’a pas vécu la tragédie qui était la sienne le 7 octobre. Quand un peuple a été frappé aussi violemment dans sa chair et son cœur, il n’a plus le choix des armes c’est lui ou l’ennemi quel qu’en soit le prix.
On perd la tête et la raison face à la folie meurtrière de l’ennemi.

Trouver des circonstances atténuantes aux exactions du Hamas c’est se rendre complice de crime contre l’humanité.

Opposer à Israël les principes généraux du droit international est tout simplement donner une caution et une légitimation des actions terroristes du 7 octobre, actions que rien ne peut justifier, absolument rien, si ce n’est la haine du Juif et son extermination comme c’est écrit en toutes lettres dans la Charte du Hamas.

L’argument qui consiste à faire croire que cette attaque était une réaction au calvaire des Gazaouis depuis 1948 est une aberration politique et juridique. D’abord les Gazaouis relevaient de l’autorité de l’Égypte jusqu’à 1967 avant d’être administrés par Israël au lendemain de la guerre des 6 jours, Israël qui a tenté de rendre Gaza en 1978 lors des Accords de Camp David. Mais l’Égypte a renoncé à sa souveraineté sur la bande de Gaza devenue ainsi « palestinienne » avec le statut de territoire occupé qui est très avantageux pour les Gazaouis.

Ils avaient l’opportunité de créer un territoire autonome mais les dirigeants palestiniens ne tenaient pas à perdre leur poule aux œufs d’or. Santé, éducation, fournitures d’électricité, de gaz et d’eau à la charge d’Israël en tant que puissance occupante quand bien même même elle n’occupe plus la bande de Gaza. Le Hamas est maître des lieux depuis les élections législatives en 2007.

Un rappel historique pour tordre le cou à cette thèse de l’asphyxie des Gazaouis par Israël, le méchant loup qui aurait poussé les « brebis » du Hamas à commettre l’irréparable. D’un crime contre l’humanité, on cherche à en faire un acte de résistance à l’occupant « sioniste ».

Un simple examen des faits devrait éclairer les apprentis avocats généraux d’Israël sur la responsabilité du Hamas sur les violations répétées des cessez-le-feu dont celui du 7 octobre. A chaque fois c’est la partie israélienne qui est la cible des attaques terroristes et de roquettes, et à chaque fois ne fait qu’exercer son droit à la légitime défense.

Le Hamas devait savoir à quoi s’en tenir en massacrant 1206 citoyens israéliens et pris en otages 250 autres dont 35 sont morts en captivité.

On ne peut pas accabler Israël et innocenter le Hamas. Il terrorise, il paye.