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02.05.2025 - N° 1.983
  5 minutes de lecture


Le racisme antiblanc,
 ce fléau qu’on laisse prospérer dans l’ombre

Par Gilles-William Goldnadel


Fondateur et président de l’association Avocats Sans Frontières, et président de l’Association France-Israël, Gilles-William Goldnadel se déclare « hostile à toutes formes d’antisionisme et d’antisémitisme indépendamment de leur orientation politique » (Le nouveau bréviaire de la haine) et dénonce l’émergence d’un « nouvel antisémitisme » d’une certaine partie de la gauche.Outre son engagement en faveur de l’État d’Israël, il est reconnu comme proche des milieux de droite (Une idée certaine de la France),
et assez loin de l’extrême droite..





Le 23 avril dernier, des militantes du collectif féministe Némésis distribuaient
des tracts devant Sciences Po Paris.

Leur objectif était de sensibiliser et de recruter en période de fin d’examens, sans banderoles ni actions provocatrices préalablement annoncées. Elles ont été très rapidement agressées par des militants d’extrême gauche et propalestiniens. De jeunes gens masqués par des keffiehs ou des masques chirurgicaux ont encerclé les militantes. Les slogans criés à tue-tête tournaient autour de la thématique désormais classique : « Fascistes, racistes, c’est vous les terroristes ! » ou encore « Némésis, casse-toi, Sciences Po n’est pas à toi ! ».

À noter que le service d’ordre de Sciences Po, dépassé, s’est contenté de demander aux militantes de déguerpir. Quant à la presse progressiste, elle n’a pas décelé dans cette agression contre des militantes féministes en sous-nombre une agression machiste contre des femmes. Mais pourquoi Némésis sécrète-t-il tant de sinistre haine du côté gauche du trottoir idéologique ? Parce que cette association féministe ne se contente pas de traquer, à l’instar de toutes les autres ou presque qui ont droit de cité, uniquement le mâle blanc hétérosexuel. Là réside son péché mortel.

Déjà, lors de la journée mondiale de la minijupe, le 6 juin 2020, le collectif Némésis avait tourné une vidéo sur le harcèlement de rue dans les quartiers parisiens de Pigalle, Barbès et gare du Nord. Des non-blancs agressaient des femmes blanches. Cette dénonciation d’un racisme anti-blanches valait déclaration de guerre raciste.

C’était l’époque où la maire de Cologne, après avoir caché les milliers d’agressions contre les femmes allemandes au visage pâle par des milliers de migrants basanés, recommandait aux victimes de conserver une distance de la longueur d’un bras. Quant à la grande féministe hexagonale et progressiste Caroline de Haas, dans un même esprit pratique et prophylactique, elle conseillait d’élargir les trottoirs du quartier de La Chapelle, au regard des multiples agressions constatées contre les femmes françaises. On a vu des sororités plus décidées.

À ce stade, je dois un aveu à mon lecteur. Si j’évoque cette récente agression contre les militantes féministes de Némésis, c’est autant pour la dénoncer que pour évoquer le racisme antiblanc. Et vanter les mérites d’un ouvrage au titre éponyme : Le racisme antiblanc, l’enquête interdite , écrit par François Bousquet et publié par la Nouvelle Librairie.

L’auteur me fait l’honneur de se situer dans le sillage de mes Réflexions sur la question blanche que j’avais publiées en 2011. Mais mon ouvrage se situait principalement sur le plan théorique et visait à faire comprendre que le Blanc était aujourd’hui détesté en secret, à commencer honteusement par lui-même, parce qu’il avait la même couleur de peau qu’Adolf Hitler.

« la Licra de Paris avait expliqué, avant la finale du Mondial 2018,
que l’équipe de Croatie était « dramatiquement uniforme »… »

Gilles-William Goldnadel

Le livre de François Bousquet est, au-delà d’une réflexion de grande qualité, avant tout une formidable enquête qui explore toutes les facettes de ce racisme interdit de cité. Et qui donne souvent envie de sangloter. J’avais évoqué la détestation par la gauche faussement antiraciste mais réellement antifrançaise de Dupont Lajoie et de son béret forcément pétainiste. Bousquet utilise, lui, la triste mais combien lumineuse formule de « plouc émissaire ».

Bousquet décrit la détresse apeurée des petits écoliers dans les quartiers islamisés. Il dépeint sans fard l’esprit de soumission qui saisit des petits blancs pour acheter leur tranquillité à coup de « wesh » et de « wallah ». S’ils n’achètent pas le respect, ils peuvent au moins espérer s’offrir la dhimmitude. Il appelle cela le « syndrome de Stockolmistan ». Il multiplie les enregistrements de témoignages confondants. Où l’on apprend qu’il se dit chez les racailles que les Français sont des proies faciles, parce qu’ils ont peur et ne se défendent pas. On lit en serrant les poings.

Il rappelle l’histoire du visage pâle Arnaud Djender qui, accompagné d’un immigré, balafra gratuitement sur quinze centimètres un innocent aux cris de « sale français » et de « sale blanc ». Il prit pour cela trois ans, mais l’incrimination aggravante de racisme ne fut pas retenue. L’avocat ne comprend pas, mais l’observateur du déni béni, oui.

D’autres blancs, qui ne sont pas petits, ont observé le même esprit soumis. Il en est ainsi, rappelle Bousquet, de Franck Ribéry devenu Bilal Yusuf Mohammed, et qui répugnait sur les terrains à entonner l’hymne français. L’enquêteur décrit par le menu cette peur au ventre des professeurs d’école qui succède souvent à une longue complaisance idéologique de leur esprit.

François Bousquet fait un mauvais sort à la détestation particulière du Français blanc qui sévit dans le football amateur. Alain Finkielkraut avait dû faire amende honorable pour s’être plaint du manque de diversité au sein de l’équipe de France professionnelle. En revanche la Licra de Paris avait expliqué, avant la finale du Mondial 2018, que l’équipe de Croatie était « dramatiquement uniforme »… Antiracisme à sens inique.

Le journal L’Équipe, explique Bousquet, est très attentif – à juste titre – contre les manifestations de racisme antinoir dans les tribunes, moins contre le racisme antiblanc – massif – sur les terrains comme dans les vestiaires. J’ajouterai qu’il n’est pas surprenant qu’un journaliste de ce quotidien ait coécrit un livre dont la thèse centrale est d’expliquer que Thomas de Crépol n’est pas mort du racisme antiblanc… puisque précisément, précise-t-il, cela n’existe pas.

Enfin, l’auteur veut bien accréditer ma thèse sur cette haine du Juif qui est aujourd’hui la haine surmultipliée du Blanc, ici comme là-bas. Raison pour laquelle les féministes gauchistes d’ici ne sauraient pleurer les femmes violées des kibboutz de là-bas, moins parce qu’elles sont juives que parce qu’elles sont blanches et surtout parce que leurs violeurs assassins ne le sont pas…

Retour à Némésis. Le combat contre le racisme antiblanc est
l’un des grands combats de ma vie. Bien moins parce que je suis blanc
que parce qu’on le laisse sciemment dans l’ombre.


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