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23.03.2025 - N° 1.941
4 minutes de lecture

Les écologistes ont-ils si peu confiance
dans les progrès de l’humanité ?

Par Salem Ben Ammar

Français d’origine tunisienne, engagé dans le combat contre l’islam,
Salem Ben Ammar est docteur en sciences politiques..

Ne voilà-t-il pas que la présidence de la République
et le gouvernement nous prennent vraiment pour des « cons ».

Ils vont nous adresser un « Manuel de survie » afin non seulement de nous informer sur les achats que nous devons stocker pour « survivre » 72 heures et, surtout, nous prévenir de « fermer nos portes » en cas d’attaque nucléaire…la belle blague ! Comme si de fermer nos portes nous protègera de disparaître dans la seconde même de l’explosion.

Informons-nous auprès des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki si, en fermant leurs portes, les dizaines de milliers de victimes auraient survécus ?

N’avons-nous pas d’autres préoccupations bien plus actuelles que celles de se préparer à une agression de la Russie et si réellement il s’agissait d’une menace existentielle, comme nous l’a annoncé le sympathique Emmanuel Macron, pourquoi dépenser des milliards pour espérer sauver la planète dans un siècle ? Qui peut prétendre nous dire ce qu’elle sera en 2100 ? Un Enfer, un Paradis…ou un Néant ?

J’espérais que la dramatique actualité que nous vivons allait mettre un « bémol » aux utopistes écolos, ce n’est pas le cas : ils insistent toujours aussi lourdement avec leur réchauffement climatique « qui risque de détruire la planète dans cent ans » alors que la question se pose de savoir « si nous serons encore là dans vingt ans » !

Des espèces animales disparaissent chaque année, c’est terrible n’est-ce pas ? Eh bien non ! Ce n’est pas terrible : heureusement que des espèces animales disparaissent avec le temps. Heureusement que les dinosaures, les tyrannosaurs, etc. aient disparus au cours de ces millions d’années passées. Je nous vois mal en rencontrer quelques-uns en sortant nous promener un soir de printemps sur les Boulevards !

Je ne vois pas non plus la nécessité qu’il y ait des loups et des ours dans nos forêts et nos montagnes, je n’en vois pas l’utilité et j’aimerais que l’on me l’explique ? Ils « bouffent » les moutons et les brebis dont nous avons besoin pour nous nourrir.

Les « Ecolos » nous annoncent régulièrement le danger prochain (dans quelques décennies tout de même !) de la montée des mers : ainsi des villes comme Cabourg ou Villers-sur-Mer (citées en exemple mais certainement bien d’autres !) verraient leur littoral submergé par les eaux « et environ 50.000 habitations devront être détruites et cela coûterait des milliards ! ». Combien d’habitations seraient détruites dans notre monde par une « guerre nucléaire » ? Bien davantage que par la montée des eaux, non ?

Ont-ils si peu confiance dans les progrès de l’humanité pour supposer que l’on ne trouvera aucune solution afin de préserver nos littoraux et ses riverains de cette éventuelle montée des eaux ?

Puisqu’il est question d’eau, ne feraient-ils pas mieux, les écologistes, de se préoccuper du manque d’eau qui frappera la planète dans moins d’un siècle, alors que déjà des millions d’êtres humains périssent chaque année !

Ne feraient-ils pas mieux de se préoccuper de la démographie galopante qui, elle, menace notre planète et peut la conduire à sa fin ? La Chine l’avait parfaitement compris, pas l’Afrique et surtout pas les « écolos ».

Ne feraient-ils pas mieux de se mobiliser pour nettoyer les océans, les mers, les fleuves et les rivières, de toute cette merde qui les pollue depuis des décennies et chaque jour un peu plus.

Ne feraient-ils pas mieux de s’attacher à faire disparaître le « plastic » de notre monde plutôt que de l’enlaidir et le polluer avec des éoliennes et des batteries de voitures. D’autres solutions sont disponibles, pourquoi ne s’y intéressent-ils pas davantage ?

Ne feraient-ils pas mieux d’empêcher le départ de milliers de containers de déchets vers des îles et pays d’Asie et certaines côtes africaines ?

Pourquoi ces « Ecolos », qui espère toujours d’accéder aux responsabilités nationales, ne s’engagent-ils pas à « obliger » les millions de « chômeurs » à consacrer une journée par semaine (Il ne faut surtout pas leur en demander davantage !) à nettoyer les rues, les voies, les parcs, les jardins, les forêts, et j’en passe, comme cela se pratique dans quelques pays ?

Sachons raison garder et préoccupons-nous davantage de notre vie quotidienne, de nos difficultés, de l’immigration, de l’insécurité, des hôpitaux, de la santé, etc.

et espérons que nos rêves d’un avenir radieux, que l’on nous promet,
ne se termine pas en cauchemars !