Il aurait été possible de respecter la tradition à Paris. Mais non, il a été décidé d’organiser la cérémonie sur la Seine, au cœur de la ville, qui a été grillagée, soumise à des ausweis et à une mobilisation policière sans précédent. Une cérémonie sur la Seine a coûté beaucoup plus cher à organiser et sécuriser, mais qu’importe le coût, c’est le contribuable qui paie. Une cérémonie dans un stade peut être beaucoup plus spectaculaire, car un stade peut être un lieu de spectacle. La cérémonie sur la Seine avait beau être grandiloquente, l’espace était bien trop grand pour que ce soit pleinement spectaculaire. Le contenu, lui, a été très largement décadent et imprégné d’un mépris pour la France et la civilisation occidentale qui est l’une des caractéristiques majeures de la présidence Macron.

Montrer Marie Antoinette décapitée, sanglante et portant sa tête coupée était répugnant et bien au-delà du mauvais goût. La Terreur est-elle un épisode glorieux de l’histoire de France ? Pour les concepteurs du spectacle, il semble que oui.


Il y a eu ensuite un éloge de l’amour qui m’a fait penser au groupe gay que Macron avait invité à l’Elysée pour une fête de la musique en 2018 : homosexuels lascifs et amour bisexuel à trois ont incarné la vision de l’amour qui a été donnée. Un semblant de défilé de mode a permis de voir un barbu portant une jupe, entre autres joyeusetés. Une hideuse parodie de la Cène de Léonard de Vinci, tableau montrant le dernier repas de Jésus avec ses apôtres a été visible, figuraient des transsexuels et des travestis, et à la place de Jésus, une femme obèse. Avait précédé l’hideuse parodie la danse macabre d’un travesti mal rasé et grimaçant qui s’est ensuite vautré à quatre pattes dans un liquide ressemblant à du sang.


La Garde républicaine, que Macron avait déjà ridiculisée un 14 juillet en lui faisant jouer du Daft Punk a, cette fois, joué du Charles Aznavour revisité par Aya Nakamura, puis une chanson appelée Djadja. Extraits, en français dans le texte : « J’suis pas ta catin, Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça ». Plus loin : « “T’façon, Nakamura, je l’ai couchée” Le jour où on se croise, faut pas tchouffer… Putain, mais tu déconnes. » Lamentable et dégradant. Tout comme le chanteur Philippe Katherine, nu et peint en bleu chantant : « Y’a plus de riche et plus de pauvres quand on est tout nu ».Il y a eu aussi de la chanson française : Imagine de John Lennon, chantée par Juliette Armanet, et un texte disant « Imagine there is no country » après un défilé où les athlètes de quasiment tous les pays du monde ont brandi leurs drapeaux était tout à fait approprié. Imagine est en supplément une chanson communiste : « Imagine no possessions ».

Un rappeur de banlieue a eu deux minutes et au final, c’est Céline Dion qui a chanté L’hymne a l’amour d’Edith Piaf pour la modique somme de deux millions d’euros : une chanson, trois minutes, deux millions. Qui dit mieux ? Oui, « Imagine no possessions »… Lady Gaga est venue chanter Mon truc en plumes, et a été moins bien rémunérée : 500.000 euros seulement. Pour une chanson. Trois minutes elle aussi. La Marseillaise a été chantée par une cantatrice noire censée incarner Marianne, et d’un bout à l’autre de la cérémonie, jusqu’à l’allumage de la flamme, les blancs ont été quasiment absents. Sans doute, aux yeux des concepteurs du spectacle, doivent-ils disparaitre, comme Marie Antoinette en son temps. Jean-Luc Mélenchon a dû être content s’il regardait la télévision. Il y a de grands artistes français. Ils n’ont pas été retenus et ont été laissés de côté.


L’image donnée de la France a été sordide et honteuse, et cette image a été diffusée dans le monde entier. J’ai comparé Macron à Néron brûlant Rome. La comparaison est toujours pertinente. J’ai dit que le diagnostic le définissant comme un psychopathe amoral est toujours pertinent. Je confirme.

Macron avait donné le ton lors de la fête de la musique 2018 à l’Elysée, oui. Le DJ Kiddy Smile se proclamait « fils d’immigré, noir et pédé » et autour de lui, les danseurs étaient noirs et sans doute pédés. Ils proféraient des mots obscènes. Macron était heureux, et avait posé pour des photos avec toute la troupe.

Et la France va encore voir ce sale type trois ans à l’Elysée ?


Une remarque supplémentaire qui concerne les Jeux Olympiques à proprement parler : la Russie a été exclue des Jeux parce qu’elle est en guerre contre l’Ukraine. Mais l’Iran, qui finance le Hezbollah, le Hamas et les milices Houthi, et qui est responsable de l’atroce massacre du 7 octobre, est présent. La Corée du Nord est présente aussi.