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20.07.2024 - N° 1.696

Donald Trump, un héros américain

Par Guy Millière

Guy Millière, (spécialisation : économie, géopolitique). Titulaire de trois doctorats, il est professeur à l’Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit,
Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nombreux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique,
Conférencier pour la Banque de France.



Rien n’est plus important dans l’actualité de ces derniers jours que la tentative d’assassinat contre Donald Trump, strictement rien.

Les Etats-Unis sont la première puissance du monde, et le choix du président des Etats-Unis a toujours des conséquences planétaires.

Donald Trump était en excellente position pour être réélu le 5 novembre prochain avant la tentative d’assassinat. Après la tentative d’assassinat, il a toutes les chances pour connaitre une réélection triomphale, ce qui, le cas échéant, permettra un redressement des Etats-Unis après les désastreuses années Biden, une fin rapide de la guerre en Ukraine, une fin rapide aussi de la guerre à Gaza, et un recul de la menace constituée par le nouvel axe du mal, qui repose sur l’alliance entre les principales puissances hostiles au monde occidental et à la démocratie.

Un assassinat réussi de Trump aurait plongé les Etats-Unis dans le chaos, dans une atmosphère de guerre civile, et aurait eu des conséquences que nul ne peut imaginer sur l’élection du 5 novembre et sur le futur des Etats-Unis et du monde.

Nul Républicain aujourd’hui n’a la puissance et la stature de Donald Trump, et ne serait à même de le remplacer.

Une réélection de Joe Biden, qui est à un degré de sénilité tel qu’il ne peut plus rien décider lui-même, ou une élection de Kamala Harris, qui serait, s’il devait accepter d’être remplacé, en tête de liste pour un remplacement rapide (elle seule, en tant que candidate à la vice-présidence, aurait accès aux 250 millions de dollars donnés à la campagne de Joe Biden), conduirait à une accentuation du désastre Biden, à un estompage de la puissance américaine, et à une offensive plus déterminée du nouvel axe du mal. Cette réélection semblait très improbable.

La tentative d’assassinat ayant échoué, cette réélection semble désormais impossible.

Mais ce doit être dit et souligné : le tireur a failli réussir.



La balle qui a arraché le haut d’une oreille de Donald Trump aurait pu, à deux ou trois centimètres près, pénétrer le crane de Donald Trump et le tuer. Si Trump n’avait pas légèrement tourné la tête, une seconde avant que la balle le touche, la balle aurait pénétré son crâne, et il serait mort. Certains parlent de providence divine. Je n’irai pas jusque-là, mais c’est néanmoins extraordinaire. Une seconde !

Ce doit être dit aussi : que le tireur ait pu être à 130 mètres environ de Donald Trump, sur le toit d’un hangar, sans que les agents du Secret Service ne l’aient mis hors d’état de nuire avant qu’il tire, et qu’il ait pu même se placer sur le toit d’un hangar à une courte distance d’un homme très menacé sans que les agents du Secret Service l’aient empêché de monter sur le toit du hangar, constitue une faute extrêmement lourde de la part du Secret Service. Des spectateurs, en supplément, ont signalé en vain aux policiers présents et au Secret Service qu’un homme rampait sur le toit du hangar et avait un fusil, plusieurs minutes avant que les tirs aient lieu. On doit ajouter que le tireur d’élite qui a éliminé le tireur avait ce dernier dans sa ligne de mire et n’a éliminé le tireur qu’après qu’il ait tiré sur Trump, tué un spectateur et blessé deux autres personnes, pas avant.

Une enquête devra être menée. Je suis très loin d’être certain qu’elle sera menée efficacement tant que l’administration Biden sera au pouvoir.

La directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, une femme qui vient de la firme Pepsi Cola, devrait logiquement être démise de son poste : sa nomination a fait partie des nominations aberrantes, délirantes et dangereuses effectuées par l’administration Biden. Sa priorité a été une politique appelée DEI aux Etats-Unis (diversity, equity, inclusion), et a consisté à rechercher une parité homme-femme et une parité raciale dans le recrutement, et ces parités ont été placées au-dessus de la compétence et de l’efficacité. En supplément, priorité avait été donnée samedi à la protection de Jill Biden, en déplacement à Pittsburgh, et les agents chargés du meeting de Trump étaient une équipe de remplaçants visiblement inexpérimentés.

Ce qui doit être souligné est le courage et la solidité de Donald Trump, qui s’ajoutent à sa puissance et à sa stature : un homme blessé, qui vient d’échapper à la mort d’extrême justesse, que des agents de sécurité s’efforcent d’évacuer au plus vite, ose se relever, s’adresser à ceux qui le soutiennent en leur demandant de continuer à se battre, et pense surtout à effacer leur potentiel désarroi. C’est ainsi qu’un authentique leader se comporte.

Cela place Trump au niveau des plus grands héros de l’histoire américaine.

Trump se bat pour son pays, pour son peuple, pour la liberté. Il se battra tant qu’il y aura de la vie en lui. Ceux qui le soutiennent savaient déjà qui il est. Ils le savent bien davantage encore aujourd’hui. Trump était déjà entré dans l’histoire. Sa place dans l’histoire sera désormais plus haute encore. La convention républicaine à Milwaukee est, logiquement, chargée de ferveur.

Ce qui doit être ajouté, et répété, face aux discours relativistes parlant d’un “climat de violence“ aux Etats-Unis et de division du pays, discours incriminant parfois Donald Trump, est que ce ne sont ni Donald Trump ni les Républicains qui ont créé la violence et la division, mais les démocrates, et plus largement la gauche américaine.

Les Démocrates et la gauche américaine essaient de faire oublier leurs incitations à la haine et au meurtre contre Donald Trump : ces incitations n’en existent pas moins, et elles sont accablantes. Un récent numéro d’un magazine de gauche, The New Republic, portait un titre en couverture, “American Fascism”, et montrait Trump grimé en Hitler, sur fond brun.



Les Démocrates et la gauche américaine ont une écrasante responsabilité dans ce qui vient de se passer.

Dans le discours que Biden a lu dans le bureau ovale, discours qu’on présente comme “destiné à calmer les esprits”, Biden parle de “fusillade lors d’un meeting de Donald Trump”, pas de tentative d’assassinat. C’est extrêmement significatif.

Les Démocrates et la gauche américaine préféreraient voir Trump mort
que Trump de retour à la Maison Blanche.



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