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16.07.2024 - N° 1.692

Le difficile retour à la vie normale
après la captivité


Par Michèle Mazel
 
Michèle Mazel est diplômée de Sciences-Po et licenciée en Droit,
et a été boursière Fullbright en science politique.
Pendant plus de trente ans, elle a accompagné de par le monde son mari, le diplomate Zvi Mazel, qui fut notamment ambassadeur d’Israël en Egypte, en Roumanie et en Suède.
Elle en a tiré la matière de nombreux ouvrages – thrillers et romans.
Elle contribue régulièrement à plusieurs organes de presse.



C’est avec beaucoup d’empathie que la Deuxième chaîne française
s’est penchée sur ce sujet
dans l’émission de nouvelles à grande écoute du vendredi 12 juillet.

Après l’euphorie de la libération et des retrouvailles, comment revenir au quotidien ? Après la captivité et souvent la torture ? Écoutez : « On a été traités comme des animaux. Je ne peux en parler qu’avec une amie qui a été détruite comme moi. On se comprend. »
Ou cette infirmière, aujourd’hui une femme seule, brisée par les mauvais traitements qu’elle dit avoir subis. Elle est encore dans l’incapacité d’en parler à son fils. Tous disent avoir vécu l’enfer, tous portent eux les séquelles physiques et psychologiques.

Mais attention, ces hommes et ces femmes qui parlent devant la caméra des souffrances et des tortures qu’ils ont subies sont des Ukrainiens qui ont été prisonniers dans les geôles russes. Aucun effort n’a été fait pour évoquer à cette occasion le sort des otages israéliens dans les souterrains du Hamas, les conditions effroyables dans lesquelles ils vivent depuis maintenant neuf mois. Pourtant, ceux d’entre eux qui ont eu la chance de retrouver la liberté ont parlé des tortures, des violences sexuelles, de la faim et de la peur.

Comment expliquer l’intérêt porté aux prisonniers ukrainiens
et l’indifférence à l’égard des otages israéliens ?


Pourtant, on sait aussi que parmi ceux qui sont toujours à Gaza, il y a encore de jeunes femmes, de vieilles personnes, des malades et de jeunes enfants – enfin, pour ces derniers, on espère encore qu’ils ont survécu.

Comment alors expliquer l’intérêt porté aux prisonniers ukrainiens et l’indifférence à l’égard des otages israéliens ? Serait-ce parce que l’Ukraine est « du bon côté de l’histoire » et que l’occident se mobilise pour l’aider à combattre l’agresseur russe, qui est perçu comme un danger pour le reste de l’Europe, alors que les médias continuent à clouer Israël au pilori et voient en lui l’agresseur, malgré la barbarie de l’attaque du 7 octobre ?

On voit bien que leur sympathie va tout entière à la population de la bande de Gaza – si bien que d’une certaine façon, évoquer le traitement inhumain infligé aux otages porterait atteinte à la « cause palestinienne » ? Ce qui est intéressant, c’est que l’Organisation des Nations Unies n’intervient ni en faveur des uns, ni en faveur des autres. Concernant Israël, on le comprend : il y a longtemps qu’Antonio Guterres, le Secrétaire général de l’organisation, a choisi son camp. Il ne faut pas compter sur lui pour lancer un débat qui risquerait de l’obliger à censurer le Hamas. Même s’agissant des violences sexuelles infligées aux femmes et qui sont largement documentées. Les clichés pris le 7 octobre par les envahisseurs gazaouïs sont explicites et ne laissent pas place au doute.

Et la Russie ? Peine perdue, vous expliquera-t-on, elle dispose du droit de veto au conseil de sécurité. Sans parler du soutien de la Chine et de l’Iran.

Selon que vous serez puissant ou misérable,
les jugements de cour vous rendront blanc ou noir



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