La seconde sensation de cette rentrée politique 2024 fut le débauchage de Rachida Dati et sa nomination au ministère de la Culture. Depuis, le tir de barrage est ininterrompu : le monde de la culture, la plupart des médias, les politiques de droite, de gauche, de l’extrême gauche et même du centre tirent tous contre elle.

« Traitre », « inculte », « pas à sa place »… mais pourtant, alors que tout le monde connait ce fait établi depuis plus de 15 ans, la seule chose que les médias et les politiques auraient pu objectivement lui opposer n’a jamais été évoquée : les liens forts que Rachida Dati entretient depuis longtemps avec une puissance étrangère, soutient du terrorisme islamique : le Qatar.

En effet, lorsqu’elle était ministre de la Justice, il était fréquent qu’elle s’absente du pays pendant plusieurs jours sans donner d’explication.

Certains se demandaient où elle se trouvait. D’autres disaient qu’elle était au Qatar.

De même, lors de la campagne municipale parisienne de 2020, les intermédiaires français du Qatar ne faisaient pas mystère de leur préférence : ils voulaient que Rachida Dati devienne maire de Paris et ils ne lésinaient à la dépense pour arranger les choses en sa faveur, influencer les instituts de sondage et les journalistes.

Est-il aussi utile de rappeler les liens qui unissent son mentor, Nicolas Sarkozy, avec le Qatar ?

Dans cette période où les ambiguïtés du Qatar sont révélées au grand jour, ses liens avec le terrorisme islamique – jamais réellement cachés – redeviennent évidents après les attaques terroristes barbares du Hamas du 7 octobre, on peut légitimement se demander pourquoi les liens de Rachida Dati avec le Qatar ne remontent pas à la surface.

Est-ce parce que le Qatar a si bien pénétré les mondes politiques et médiatiques français que personne n’ose parler de peur de voir révélés ses liens de dépendance avec le Qatar ?

Cela en dit long sur l’infiltration du Qatar dans les médias et l’univers politique français qui restent silencieux sur la connivence Qatar-Dati.