Munroe Bergdorf, un mannequin et animateur masculin qui a subi plusieurs interventions chirurgicales pour tenter de ressembler à une femme, a été nommé “champion des femmes” par les Nations unies. Tout au plus, il pourrait mériter le titre de champion de la chirurgie esthétique…

Cette décision, pour une fois, suscite de nombreuses réactions négatives, et les groupes de défense des droits des femmes expriment enfin leur “consternation et leur déception”.

Le Times UK rapporte :


ONU Femmes se présente comme l'”Entité pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes”. Le groupe affirme qu’il travaille à faire progresser “l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes”. Néanmoins, le groupe de l’ONU a nommé un homme comme représentant du Royaume-Uni pour les femmes. Sans surprise, c’est le même ONU Femmes qui pendant deux mois a refusé de condamner le viol de femmes juives par les terroristes du Hamas le 7 octobre en Israël, de dénoncer leur kidnapping, et de réclamer que les otages soient libérés.

Le groupe de campagne “Fair Play For Women” a publié une déclaration dénonçant la nomination d’un “homme déguisé en femme”, une expression que j’emploie depuis longtemps, et que je n’avais pas encore vue sous la plume de groupes féministes – il était temps.

Le groupe a compris que cette initiative tourne en dérision les femmes “réelles”. Surtout, il leur retire le droit d’être une femme, réduisant ce statut à sa dimension la plus superficielle : quelques vêtements, du maquillage, de la chirurgie. (Le phénomène nouveau de crimes odieux et d’actes de violence commis par des “trans” montre qu’un homme reste un homme même après les opérations chirurgicales les plus efficaces).



Il est décevant de voir le comité britannique aller jusqu’à choisir un homme pour représenter les femmes.


Une lettre rédigée par le groupe et seize autres, dont Sex Matters, Transgender Trend et Women’s Rights Network, souligne que “la population féminine du Royaume-Uni compte plus de 33 millions de personnes, et pourtant vous avez ignoré chacune d’entre nous et choisi un homme”.

Ces militantes féministes déclarent également que “la présentation de Bergdorf incarne l’objectivation que la plupart des femmes rejettent en tant qu’exemple particulièrement dégradant de stéréotypes sexuels offensants”.

N’étant pas une femme, je suis moins sensibilisé à ces détails importants, mais j’approuve la remarque. Les travestis en rajoutent une couche pour ressembler à des putes, alors que les féministes ont combattu les clichés et les préjugés, avec succès, des fois avec excès, pour ne plus être réduites à des objets sexuels.

De plus, les “trans” font bien plus qu’objectifier les femmes. Ils les font disparaître.