Commençons par les données démographiques. Les dirigeants du pays disséminent l’aveuglement, procèdent à une distinction entre Français et personnes de nationalité étrangère, et disent que les étrangers en France ne sont pas si nombreux. Cela peut sembler exact. Mais la naturalisation étant très aisée en France, nombre de personnes définies comme françaises le sont de fraiche date, ou relèvent de la catégorie définie comme celle des “Français de papier” : ils ou elles ont des papiers français et profitent des avantages de la vie en France tout en détestant la France et en s’identifiant seulement à leur pays d’origine. Si l’on ajoute les Français de papier aux étrangers, les chiffres changent considérablement.


Il faut ajouter à ce que je viens d’écrire les naissances : les statistiques ethniques et religieuses sont interdites en France, ce qui est très commode pour que l’aveuglement soit disséminé, mais tout spécialiste qui regarde les prénoms donnés à la naissance aux enfants nés en France constate une réalité flagrante qui se retrouve dans les prénoms des enfants qui vont à l’école maternelle puis à l’école primaire : la natalité musulmane est forte, bien plus forte que la natalité non musulmane, et s’il y a entre dix et douze pour cent de Musulmans en France aujourd’hui, les naissances conduisent tout démographe sérieux, et pas rémunéré pour aveugler, à dire que ce pourcentage va monter très vite, et un institut très sérieux, le Pew Research Center, dit, sur la base d’analyses précises, que le pourcentage va au minimum doubler d’ici 2050, et il donne pour la France à ce moment une proportion de vingt-cinq à trente pour cent de Musulmans. Ce chiffre sera, pour l’essentiel, celui des Musulmans de nationalité française si les lois de naturalisation restent ce qu’elles sont, ajoute le Pew Research Center.  Ce qui signifie que si l’on ajoute immigrants légaux n’ayant pas pris la nationalité française et immigrants illégaux présents en France, le pourcentage sera plus élevé encore.

J’ai introduit l’islam dans les paramètres, et c’est indispensable. Les immigrations précédentes en France étaient essentiellement chrétiennes, et s’intégrer, s’assimiler à un pays occidental, pour une personne chrétienne, n’est pas difficile. Pour une personne musulmane, c’est très différent. S’intégrer est commencer à s’éloigner de l’islam. S’assimiler est trahir l’islam. Or l’apostasie en islam est un crime d’une extrême gravité : un apostat mérite la mort.  L’islam, en supplément, est prosélyte et conquérant, et stipule que le devoir de tout Musulman est de faire avancer la soumission à l’islam, qu’il s’agisse de la soumission à obtenir des infidèles ou de la soumission de territoires. Les Occidentaux doivent être soumis et avoir le statut de dhimmi. Les territoires occidentaux non soumis à l’islam sont territoires de la guerre, que l’islam doit prendre. 

Il y a soixante ans, les Musulmans en France étaient moins nombreux, peu d’entre eux s’intégraient, mais il n’y avait pas en France d’imams rappelant les règles strictes de l’islam et, dans le système éducatif français, on n’apprenait pas aux élèves que la France avait colonisé des pays musulmans et était coupable.


Aujourd’hui, les Musulmans sont plus nombreux et le seront bien plus encore dans quelques années, des imams présents en France rappellent les règles strictes de l’islam et disent que tout Musulman doit les respecter, et on apprend au lycée que la France est coupable, très coupable vis-à-vis du monde musulman.

Logiquement dans ce contexte, des quartiers intégralement musulmans ont émergé sur lesquels règnent les imams susdits et des bandes criminelles musulmanes chargées de haine anti-française et anti-occidentale qui s’en prennent aux non Musulmans.

Si j’ajoute à cela le poids politique de la gauche et de l’extrême gauche en France, la pusillanimité d’une large partie de la droite (tout cela fait l’aveuglement régnant), la gangrène qui ronge la justice et qui est incarnée entre autres par les membres du Syndicat de la magistrature, et le discours tenu par l’essentiel des grands médias, au sein desquels la plupart des journalistes jouent les chiens de garde du politiquement correct, on voit que la situation est effroyable.


Sauver la France impliquerait d’aller très vite, vraiment très vite, vers une immigration zéro, de supprimer totalement le droit du sol, de rendre l’accès à la nationalité française très difficile, de remplacer tous les manuels d’histoire par des manuels remettant l’histoire à sa place, de rétablir la laïcité en interdisant le port du voile sur la voie publique, d’interdire d’exercice la plupart des imams exerçant en France, d’éradiquer les bandes criminelles musulmanes qui tiennent les quartiers devenus intégralement musulmans, d’expulser sans délai tous les immigrants illégaux, de changer le code pénal pour y introduire des peines dissuasives, d’éliminer du système judiciaire les juges d’extrême gauche.

Et ce serait tout juste un début. Cela ressemble à une tâche impossible au vu de la classe politique française telle qu’elle est et des journalistes des grands médias français tels qu’ils sont pour la plupart d’entre eux, direz-vous ? Vous n’aurez pas tort.

Est-il trop tard ? J’aurais tendance à le penser.  Il est, pour le moins, extrêmement tard.