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11.06.2021 - N° 604
Google promoteur de la novlangue inclusive
Par Douglas Blair Douglas Blair est américain et travaille pour l'Heritage Foundation. Il est particulièrement intéressé par les sujets de liberté d'expression des deux côtés de l'Atlantique et de droit du port d'arme. ![]() Si les défenseurs de la liberté d’expression ne se battent pas contre le langage inclusif, il n’est pas difficile d’imaginer les générations futures dominées par une pensée de gauche homogène. Les défenseurs de ce langage croient que les pronoms comme il et elle sont transphobes, ou que des expressions comme rendez-vous à l’aveugle « démontrent les millénaires de discrimination subie par les personnes handicapées ». Bref, rendre le langage plus inclusif signifie remplacer les mots et les phrases qui offensent seulement le plus ardent guerrier de la justice sociale par un langage banal et stérilisé au nom de la protection des opprimés. L’air du temps actuel vers le discours acceptable évoque la novlangue d’Orwell, un langage intentionnellement conçu par le régime totalitaire de son roman dystopique 1984 pour restreindre l’acte de penser aux seules pensées approuvées par le gouvernement. Bien que les tentatives autoritaires de contrôle du langage ne soient pas nouvelles, le zèle et l’influence de la gauche moderne devraient alarmer ceux qui aiment la liberté d’expression. Une aversion viscérale pour le langage politiquement incorrect – qui autrefois était réservé aux campus universitaires radicaux – s’est depuis libérée et a commencé sa longue marche vers la domination culturelle. Et qui mieux pour contrôler notre langue que les entreprises technologiques remplies de partisans de la gauche radicale qui considèrent sacré leur devoir de dicter à la plèbe des idées et des discours acceptables ? Ces vrais croyants sont parfaitement disposés à pousser leur idéologie et à forcer l’accord de leurs restrictions linguistiques. Le désaccord peut entraîner des suspensions, la révocation du service ou, dans le cas des médias sociaux, l’annulation. Enfin, la conformité contrainte déplacera le discours public acceptable et la culture vers la gauche. Et lorsque la culture évolue vers la langue inclusive, la loi fait souvent de même. Prenez par exemple les multiples cas d’athlètes transgenres masculins qui dominent les sports féminins. Les avocats représentant trois coureuses dans l'affaire récemment rejetée des athlètes transgenres du Connecticut ont été contraints de faire face à un juge qui leur a demandé d'utiliser l'expression «femme transgenre» pour désigner les hommes qui pensent être des femmes. Pour Christian Post, « C’est de cela qu’il s’agit« , comme l’a affirmé le juge Robert Chatigny du tribunal de district américain du Connecticut, qui a présidé le procès : « Il ne s’agit pas d’un cas impliquant des hommes ayant décidé
de participer à des événements féminins. Il s’agit d’une affaire de filles qui disent que les filles transgenres ne devraient pas être autorisées à participer à des événements féminins. » Quel est le but de cette restructuration linguistique radicale ? Comme Saul Alinsky, le communiste et radical américain l’a énoncé : "Celui qui contrôle la langue contrôle la foule."
Le langage inclusif est un agent dormant conçu pour infiltrer la société occidentale et déplacer un discours acceptable pour la gauche radicale. On voit chaque jour les conséquences de cette nouvelle croisade. Les histoires d’individus ordinaires qui perdent leur emploi pour avoir commis un faux pas linguistique sont partout. Par exemple, Peter Vlaming, un professeur de français dont l'histoire avait déjà été couverte par The Daily Signal, a été viré pour avoir utilisé des pronoms féminins pour une fille qui pensait qu'elle était un garçon. La contrainte de l’usage du langage inclusif a infiltré les plus hauts échelons du gouvernement. En février, le département de la sécurité intérieure de l’administration Biden a plaidé pour l’élimination du langage « déshumanisant » des migrants. Le mot illégal a été supprimé, remplacé par non-citoyen, non-citoyen sans papiers ou personne sans papiers. Alors quand la gauche radicale qui domine Google continue son inquisition pour l’orthodoxie, on ne doit pas devenir accomodants. La langue constitue l’épine dorsale de la façon dont une culture et des individus se perçoivent, et les agents woke des entreprises et du gouvernement le savent. Si
les défenseurs de la liberté d’expression ne se battent pas contre le
langage inclusif, il n’est pas difficile d’imaginer les générations
futures dominées par une pensée de gauche homogène.
Dans les mots de 1984, c’est « double-plus pas bien ».
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