Le projet, entrepris par l’organisation musulmane radicale Millî Gorüs dans la ville française de Strasbourg, siège du Conseil de l’Europe, a suscité des inquiétudes jusque dans les plus hautes sphères de la politique française [JPG : inquiétude alors qu’elle affirme que l’immigration est une chance pour la France ?]

Un scandale national a éclaté en France après que le conseil municipal de Strasbourg (situé dans la région nord-est de l’Alsace) a voté, le 22 mars, l’octroi d’un financement de 2,5 millions d’euros pour la construction d’une mosquée dirigée par le mouvement islamiste Millî Görüş. [JPG : magnifique. Ce n’est pas la construction d’une mégamosquée avec tout ce que sa présence implique qui a choqué, mais le financement, pourtant parfaitement légal, par les citoyens, d’une partie de la construction].

En vertu du Concordat de 1918, la région Alsace-Moselle n’est pas soumise à la loi française sur la séparation de l’église et de l’État et peut donc aider à financer la construction de lieux de culte à hauteur de 10 % du coût total. En 1999, la ville de Strasbourg a étendu cette disposition légale aux mosquées (auparavant, le Concordat ne s’appliquait qu’aux églises catholique, luthérienne et réformée, ainsi qu’à la religion juive). [JPG : c’est en 1999 qu’il fallait se réveiller, pas en 2021 lorsque tout est largement plié et qu’il est interdit d’avoir la haine de l’islam].

C’est sur cette base qu’un financement a été demandé par l’organisation politico-religieuse turque pour sa mosquée Eyyub Sultan, un projet de construction initié en 2017 qui vise à devenir la plus grande mosquée d’Europe – sa superficie totale serait de près de 7 000 mètres carrés, avec des minarets de 36 mètres de haut – pour un coût total prévisionnel de 32 millions d’euros.

Enjeux politiques et symboliques

Cette décision de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, membre du parti [néo-communiste] Europe Écologie-Les Verts, a déclenché de vives réactions au sein de la classe politique jusqu’aux plus hautes sphères du gouvernement français. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a notamment accusé la municipalité de « financer une ingérence étrangère sur le sol ». [JPG : encore une fois, le problème n’est pas le financement d’une ingérence étrangère sur le sol français, mais sa présence, financée ou pas].

En conséquence, le gouvernement a introduit un « amendement Strasbourg » spécial au projet de loi sur le séparatisme, que le Sénat a adopté le 8 avril, stipulant qu’un maire ne peut faciliter la construction d’un lieu de culte sans en informer le préfet du département au moins trois mois à l’avance. [JPG : Cette demi-mesure, aussi inutile que dérisoire pour faire face à un problème visible qui manifestement les dépasse arrive avec 40 ans de retard, et ne règlera évidemment rien du problème essentiel : la peur de passer pour islamophobe fait renoncer les victimes aux plus élémentaires des droits de l’homme.]

La controverse a été d’autant plus vive que l’emplacement et la taille de la mosquée ont une forte dimension symbolique. En effet, la ville de Strasbourg, siège du Conseil de l’Europe et l’une des trois « capitales de l’Europe » avec Bruxelles et Luxembourg, abrite également l’emblématique cathédrale médiévale Notre-Dame de Strasbourg, l’une des plus hautes églises du monde. L’architecture ottomane de la mosquée, avec ses imposants minarets, marquera durablement le paysage de ce haut lieu de la culture occidentale chrétienne. [JPG : Faut-il ajouter que pour l’islam, là où une mosquée est édifiée, la Terre y devient musulmane pour l’éternité, et que personne dans le monde musulman le plus pieux ne fait secret des aspirations de l’intention de récupération légitime de l’Andalousie où fût construite une immense mosquée ?]

Devant l’ampleur du tollé, l’organisation musulmane a annoncé le retrait de sa demande de subvention dans une lettre adressée le 15 avril au maire de Strasbourg, comme elle l’a révélé lors d’une conférence de presse le 16 avril, invoquant « la nécessité de consolider leur plan de financement » alors que le gros œuvre de la mosquée est sur le point d’être achevé. [JPG : Notez le retrait de la demande de subvention, mais pas du permis de construire].

Des liens avec la Turquie

Pour Jean-Philippe Vetter, le président du groupe d’opposition au conseil municipal de Strasbourg qui a déposé début avril un recours en justice contre le projet de subvention, le principal problème à la base de ce projet de construction est le manque de transparence et de garde-fous. [JPG : pauvre Vetter, avec une droite pareille, la France n’a pas besoin de partis de gauche : manque de transparence ? Le projet est pourtant d’une transparence totale pour qui veut regarder. Garde-fous ? Mais qui sont les fous ici, certainement pas les Turcs qui profitent de l’islamophilie des dirigeants que les Français élisent.]


Vetter, membre du parti conservateur Les Républicains [JPG : please, n’employez pas le mot « conservateur » pour un parti qui avant son changement de nom n’a jamais limité l’immigration, jamais réduit les impôts, jamais milité pour l’indépendance de la France, jamais œuvré pour redonner aux citoyens une plus grande liberté face à un Etat autoritaire et surpuissant, qui l’a attaché à l’Europe contre la volonté des Français], a également souligné les liens étroits et connus entre la Confédération islamique de Millî Gorus et le monde politique turc. En effet, le vice-premier ministre turc Bekir Bozdağ a assisté à la première cérémonie de pose de pierre de la mosquée de Strasbourg, en 2017.

Par ailleurs, Millî Gorus a été fondé en 1969 en Allemagne par l’ancien Premier ministre turc Necmettin Erbakan, afin d’unifier la diaspora turque en Europe.

Considéré comme le mentor politique du président turc Recep Tayyip Erdoğan, Erbakan a déclaré un jour, lors d’un discours prononcé en 1991 à Ludwigsburg, en Allemagne, que « les Européens sont malades. (…) Nous allons leur donner le médicament. L’Europe entière deviendra islamique. Nous allons conquérir Rome ». [JPG : c’est cette déclaration, qui aurait dû alerter, choquer, scandaliser et susciter la polémique. Au lieu de cela, elle a été soigneusement censurée par les médias et les politiques afin d’aider l’islam à remplacer les Français]