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30.03.2021 - N° 415

Pourquoi j’ai changé d’avis sur le vaccin

 

Dernier commentaire paru le 29.03.2021 : A lire ici
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Par Jean Patrick Grumberg



Jean Patrick Grumberg est journaliste.
Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski
à Charlie mensuel, puis a été chef d’entreprise, lobbyiste.
Il a vécu à Paris, à Los Angeles et à Tel Aviv, et vit entre la Californie et Israël.




Une fidèle lectrice ayant noté ma position sur le vaccin,
a souhaité en savoir plus.

Voici ce que je lui ai dit.


1 Le coronavirus, une affaire de probabilité


Un ami, Avram Miller, qui était le numéro 3 d’Intel, qui est le père de l’internet rapide que vous utilisez tous les jours, et qui a commencé sa carrière dans le domaine de l’informatique médicale (Il a commencé à travailler dans le domaine des sciences médicales en 1967, à la faculté de médecine de l’université de Californie, en effectuant des recherches sur les ondes cérébrales. De 1969 à 1974, il a fait partie du personnel académique de la faculté de médecine de l’université Erasmus de Rotterdam, où il a développé une technologie pour le diagnostic et le traitement des maladies cardiaques. Il a poursuivi ses recherches de 1974 à 1979 en Israël, où il a été nommé professeur associé à la faculté de médecine de l’université de Tel Aviv. Je précise cela pour indiquer que son opinion a un certain poids), a publié l’an dernier, en février ou mars, un papier expliquant que le coronavirus n’est rien d’autre qu’un « jeu de nombre » – une affaire de probabilité et de degré de risque.

C’était alors ma propre analyse, très tôt dans la pandémie : il est impossible de se protéger à 100 %, je vais donc me protéger autant que possible, du fait que le virus chinois semble être mortel, et qu’il se transmet à tout va.

2 Contre le vaccin


Quand en décembre le vaccin est arrivé, j’ai décidé de ne pas me vacciner.
  • Ma première raison est que j’ai une horreur des piqures.
  • Puis je comprenais mal l’intérêt de se faire vacciner, puisque mon mode de vie ne changerait pas – je devrais continuer à porter le masque, à respecter des distances, je ne pouvais pas aller au café ou au musée – et que je pouvais toujours attraper et transmettre le virus.
  • Enfin, je me disais que si tout le monde se fait vacciner, le vaccin disparaîtrait tout doucement, je me retrouverai protégé sans avoir besoin de me faire vacciner.
Je dois préciser que je n’ai jamais eu la moindre réticence par rapport au vaccin lui-même : dans ma vie, lorsque je devais intervenir dans des domaines qui me touchent et que je ne connais pas, j’ai toujours pris l’habitude de prendre la peine de rechercher et m’entourer de professionnels en qui j’ai confiance. Ainsi, j’ai toujours eu des avocats de haut niveau, un formidable comptable, un mécanicien de premier plan, et un docteur exceptionnel.

La médecine étant un des sujets sur lesquels je ne connais rien, et bien que la question du vaccin ne se posât pas pour moi, je savais que le cas échéant, il me suffirait de demander conseil à mon médecin.

Sur le fait que le vaccin enrichirait BigTech, j’avais une solution toute bête : acheter des actions des labos. Si cela se produit, je m’enrichirais avec eux. Ce que j’ai fait.

3 J’ai changé d’avis

En janvier 2021, mon ami Avram Miller, toujours lui, a publié un nouvel article sur le vaccin, que j’ai lu d’un œil distrait – je vous rappelle qu’à ce moment, j’avais fermement décidé que le vaccin n’était pas pour moi.

Il poursuivait son raisonnement sur la notion de « jeu de nombre » à laquelle j’étais arrivé par moi-même, et expliquait que mathématiquement, plus le nombre de gens contaminé augmentait – ce qui est le cas – plus les risques de l’attraper augmentent aussi.

Le raisonnement est implacable. J’ai changé d’avis en 3 secondes.

4 J’ai encore changé d’avis

Maintenant que je suis vacciné, je suis contre le vaccin. Je dois vous expliquer cela sous la forme d’une petite histoire.

Un monsieur est convoqué à un entretien d’embauche pour un poste magique dans une entreprise prestigieuse : c’est la chance de sa vie, celle qui ne se présente qu’une fois.

Il a rendez-vous à 10h. Bien entendu, il s’y est pris bien longtemps à l’avance, mais quand il arrive dans le quartier, tous les parkings sont complets. Il commence à tourner dans les rues alentour, fait plusieurs fois le tour du pâté de maisons, rien.

9h45. Rien. 9h50, toujours rien. De grosses gouttes de sueur commencent à lui couler sur le front. Il n’arrive pas à croire que pour une place de stationnement, il pourrait rater la carrière de sa vie. En panique, il implore Dieu et lui dit :

« Dieu je t’en prie, trouve-moi une place de stationnement.
Je te promets, je respecterais tous les shabbats,
j’irais à la synagogue tous les vendredis, je mangerai casher,
mais aide-moi je t’en supplie. »


Il n’a pas fini sa phrase qu’une place se libère juste devant lui, au pied de l’immeuble où il a rendez-vous. Il fait une manœuvre, se gare, et dit :

« Dieu, oublie tout ce que je viens de te dire,
j’ai trouvé une place pour me garer.»


Bien entendu, vous avez compris que ceci est de l’humour au second degré pour expliquer que le vaccin n’est pas pour moi un sujet intéressant ou important : je le vois comme un aspect mineur et secondaire qui ne m’intéresse pas plus que la marque de votre ordinateur.

Conclusion

La vérité vraie est que j’ai le plus grand respect pour les gens qui décident de ne pas se faire vacciner.

Je les comprends, je les respecte, eux et leur droit suprême à avoir leur propre opinion. Je pense qu’ils font erreur, mais dans mes conversations avec mes amis opposés au vaccin, je les écoute, et ne cherche jamais à les convaincre.

Je n’aime pas beaucoup, en revanche, mais c’est une constante qui déborde sur tous les autres domaines, le rejet du vaccin basé sur des théories conspirationnistes, et le refus sur la base de notions scientifiques et médicales exposées par des personnes qui prétendent connaître – et en réalité n’y connaissent strictement rien : ce sont des charlatans.

J’ai la chance de savoir ce qu’est un expert :
quelqu’un qui connaît tout sur tout ce qu’il y a à savoir sur un sujet donné.
Je prétends humblement être expert dans deux ou trois domaines.
Pas sur les vaccins.


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