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18.10.2020

La décapitation de Samuel Paty n’est pas à motivation terroriste mais religieuse



Par JEAN-PATRICK GRUMBERG

Jean Patrick Grumberg est journaliste.
Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d’entreprise, lobbyiste.
Il a vécu à Paris, à Los Angeles et à Tel Aviv, et vit entre la Californie et Israël.


Samedi, la police française a arrêté neuf personnes après la décapitation
d’un professeur de lycée en banlieue parisienne.

Samuel Paty, 47 ans, a été attaqué vendredi vers 17 heures (heure locale) en plein jour près d’une école de Conflans-Saint-Honorine, dans la banlieue nord-ouest de Paris.

La police a tiré sur l’agresseur et l’a tué peu après la décapitation. Les enquêteurs tentent de déterminer si l’agresseur, Abdullakh Anzorov, un jeune musulman tchétchène de 18 ans, a agi seul ou avec des complices. Ils ne cherchent pas à connaître le vrai motif d’Anzorov, il est interdit de le faire. Nous le connaissons, c’est l’islam, et mes confrères de la presse m’en voudront de dire cette vérité pourtant banale et évidente.

Des sources policières ont indiqué que quatre parents de l’agresseur, dont un mineur, ont été arrêtés immédiatement après l’attaque.

Cinq autres personnes ont été détenues pendant la nuit, dont deux parents d’élèves du Collège du Bois d’Aulne où Paty travaillait.

Au début de ce mois, Paty avait montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet lors d’un cours d’instruction civique sur la liberté d’expression, ce qui aurait contrarié certains parents musulmans.

Un homme, qui a déclaré que sa fille était dans la classe de Paty, a enregistré une vidéo et l’a diffusée sur les médias sociaux, traitant le professeur de « voyou » et appelant les autres parents à « unir leurs forces et à dire ‘arrêtez, ne touchez pas à nos enfants' ».

Le procureur national anti-terrorisme du pays a ouvert une enquête pour « meurtre en relation avec une entreprise terroriste » et « association terroriste criminelle ». C’est une distraction destinée à détourner l’attention des vrais problèmes. Il n’y a rien de terroriste ou de criminel dans l’acte, choquant pour un Occidental, bien moins dans un pays musulman.

Cet incident a choqué une France qui s’accroche à l’idée que l’immigration est la chance qui lui fait défaut. Les Français choqués sont ceux qui élisent avec constance des présidents toujours plus immigrationnistes. Leur choc sera de très courte durée, l’immigration musulmane, illégale ou légale, ne fera aucune pause. La vie reprendra vite son cours, avec les habituelles condamnations des médias pour islamophobie, destinées à faire honte à ceux qui oseraient penser « comme il faut pas » et à les faire taire. L’objectif des journalistes est avant tout de faire barrage au RN, pas de dire la vérité.

La France est d’ailleurs restée très indifférente lorsqu’un prêtre français a été décapité sur son sol, et a presque totalement oublié la double attaque au moment du procès historique de 14 complices de l’attentat meurtrier de janvier 2015 contre Charlie Hebdo, le 25 septembre dernier.

Le professeur a été tué pour les mêmes raisons de défense de la liberté d’expression que Charlie Hebdo : la publication des caricatures du prophète. Le mois dernier, les éditeurs de Charlie Hebdo ont commémoré le début du procès en réimprimant les caricatures qui ont déclenché l’attentat.

Apparemment, la France ne semble pas comprendre que pour les musulmans, le sujet est non-négociable, et qu’ils ne voient qu’une seule option : la France devra plier et se soumettre. C’est largement en cours, et le professeur est une exception.


Si vous êtes « enseignant » affichez la caricature par solidarité, au lieu de votre lâche et mensonger message
  • L’ensemble de la presse l’a parfaitement compris, puisqu’elle n’a jamais apporté son soutien à Charlie, en imprimant les caricatures,
  • tout comme l’ensemble du Corps enseignant n’apportera pas son soutien au professeur décapité en affichant collectivement dans toutes les salles de classe de France un caricature de Mohammed.
Deux personnes ont été poignardées le mois dernier dans l’indifférence, devant les anciens locaux parisiens de Charlie Hebdo, quelques semaines seulement après la réimpression des caricatures. Les autorités ont confirmé plus tard qu’il s’agissait d’une nouvelle attaque contre le journal.

Une affaire qui suinte de désinformation
  • Abdullakh Anzorov est un musulman tchétchène. Il n’est pas russe comme les médias l’ont instantané déclaré dans le but désespéré de protéger l’image des minorités musulmanes. Mais les journalistes ne sont pas payés pour informer.
  • Sa famille est arrivée en France quand il avait six ans et a demandé l’asile. Le jeune homme de 18 ans avait reçu un permis de séjour cette année, selon l’ambassade de Russie, qui a précisé qu’il n’avait aucun lien avec la Russie. Cela montre en outre que la France ne protège pas ses citoyens contre le danger, par choix idéologique. Ca fonctionne à merveille.
  • Jean-François Ricard, le plus haut procureur antiterroriste français, a déclaré que le meurtre de Paty illustrait « la menace terroriste de très haut niveau » à laquelle la France est toujours confrontée. Ce n’est pas vrai du tout. Certes, la menace terroriste est élevée, mais elle n’est pas en cause ici.
  • Paty n’a pas été décapité à cause du terrorisme, mais de la religion. C’est une désinformation habile, puisqu’elle donne l’illusion que la république adopte une position pro-active et prend les choses au sérieux, mais dangereuse, destinée à endormir les Français. Ca fonctionne à merveille.
Une personne qui a été à l’école avec Anzorov a déclaré qu’il était devenu un très bon musulman ces dernières années.

« Avant, il se battait, mais depuis deux ou trois ans, il s’était calmé et était
« immergé dans la religion ».


« Il récitait ses prières, il ne sortait pas, il parlait poliment », a-t-il ajouté.

Ce n’est pas le rôle d’un média de faire un procès, et la justice dira peut-être – si les médias ne cachent pas les informations essentielles – quel est le motif réel de l’assassinat, mais avec les éléments disponibles, il paraît raisonnable de dire que son acte n’a pas été motivé par le terrorisme, mais par sa religion.

C’est elle qui pose problème : elle est intouchable, puisqu’elle a été labellisée religion de paix de tolérance et d’amour par des journalistes et des experts qui n’ont pas pris la peine de lire les textes, et elle est inextricablement incrustée dans l’immigration.







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