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11.06.2020 Pourquoi, sauf cataclysme imprevisible, Trump sera réélu  Par GUY MILLIÈRE Guy Millière, (spécialisation : économie, géopolitique). Titulaire de trois doctorats, il est professeur à l'Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nombreux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, Conférencier pour la Banque de France. Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach. Il m’a été demandé ces derniers jours pourquoi je pensais que Donald Trump serait réélu, et il est vrai qu’à lire la presse française et les articles écrits par les multiples désinformateurs qui y écrivent, il serait aisé de penser que Donald Trump n’a aucune chance. Si Donald Trump ressemblait à ce qu’en écrivent les désinformateurs susdits, ce serait exact, Donald Trump n’aurait aucune chance. Ces désinformateurs sont tellement imprégnés de haine que celle-ci les aveugle et les empêche de percevoir la réalité. Ils sont tellement habitués à désinformer sur tous les sujets que ce qu’ils écrivent n’a, en fait, plus aucun rapport avec la réalité. Ils n’informent pas, ils crachent leur bile, et, hélas, plus un seul journal français n’est indemne, la haine anti-Trump s’étale du Figaro à Libération, et il est strictement impossible de publier un article disant la vérité sur les Etats-Unis aujourd’hui dans la grande presse française. Disons ce qui doit l’être. Jusqu’au début du mois de mars, le bilan de Donald Trump était absolument remarquable, et tous les désinformateurs de la planète n’y changeront rien. Les Etats-Unis étaient en croissance, connaissaient le plein emploi, et voyaient les salaires monter, le niveau de vie s’accroitre l’insécurité reculer partout, sauf dans les villes tenues par les Démocrates, l’immigration clandestine être jugulée. Les principaux bénéficiaires de la prospérité pleinement retrouvée étaient les noirs, et le nombre d’entreprises appartenant à des noirs avait augmenté de 400 pour cent entre janvier 2017 et janvier 2020. L’action contre la pandémie a été supervisée par Trump à l’échelle du pays, mais gérée par les gouverneurs au niveau de chaque Etat. La plupart des gouverneurs démocrates l’ont gérée de manière désastreuse. Et cela a été particulièrement le cas dans l’Etat de New York et dans le New Jersey : dans ces deux Etats, les gouverneurs ont obligé des maisons de retraite à garder des gens atteints par le coronavirus sans qu’ils soient isolés, et le nombre de morts a été très élevé, les plaintes sont nombreuses. Quand la pandémie a reflué et que les Etats républicains ont commencé à réouvrir leur économie, les Etats démocrates sont restés fermés, ce qui a suscité un mécontentement croissant de gens maintenus arbitrairement au chômage et de petits entrepreneurs craignant la faillite de leur entreprise, et des gouverneurs démocrates n’y ont pas du tout gagné en popularité, le parti démocrate non plus. L’économie était en train de redémarrer, comme l’ont montré les récents chiffres du chômage et de la création d’emplois. Les Démocrates ont choisi alors d’utiliser la mort de George Floyd pour attiser des tensions raciales, pour s’en prendre à tout ce qui pouvait incarner la loi et l’ordre, et ils ont actionné les milices fascistes Antifa et Black Lives Matter. Des centres de grandes villes ont été détruits, des magasins pillés, des noirs ont été assassinés. Les centres de grandes villes détruits sont les centres de villes dont les maires sont Démocrates, et on peut douter qu’un nombre important des habitants des villes concernées attendaient de leur maire qu’il laisse la ville être détruite. Le mot d’ordre maintenant chez les Démocrates est : Defund the Police. Cessez de financer la police. Certains demandent même la suppression de la police. On peut douter que ce soit un mot d’ordre galvanisant aux yeux de ceux qui ont vu leur ville détruite. On peut douter que le comportement grotesque de Démocrates marchant à quatre pattes devant des noirs ou lavant les pieds de noirs en signe de “repentance” suscite beaucoup d’enthousiasme chez les électeurs modérés.  Le candidat démocrate, Joe Biden, est sénile, et incapable de tenir un discours cohérent (certains lecteurs me demandent si la démence sénile chez lui a été diagnostiquée : je réponds qu’elle est visible dès qu’il parle et qu’il faut pratiquer l’aveuglement volontaire pour ne pas la voir : les journalistes français occultent le sujet, je sais). C’est pour cela que les Démocrates voudraient qu’il n’y ait ni débat ni campagne électorale. Les Démocrates n’ont aucun candidat de rechange (Michelle Obama n’a aucune intention de se présenter). Ils entendent placer un candidat à la vice-présidence qui sera vite, espèrent-ils, président à la place de Joe Biden quand celui-ci sera à un stade d’Alzheimer plus avancé. Ils veulent une femme. Kamala Harris, Stacey Abrams et Elisabeth Warren sont en tête de liste. Elles sont toutes gauchistes et ont un passé très chargé. Joe Biden est très corrompu et a lui aussi un passé très chargé. Son passé est chargé aussi en propos racistes. Ce sera rappelé pendant la campagne électorale. Le juge John Durham rendra son rapport sur le coup d’Etat raté contre Trump avant l’élection, et nombre de membres de l’ancienne administration Obama seront impliqués, ce qui sera très mauvais pour les Démocrates. Il reste cinq mois. Les Démocrates sont en proie à la rage et strictement prêts à tout. Ils disposent même de généraux félons qu’ils ont envoyé voici peu en première ligne, Colin Powell, James Mattis. S’ils pouvaient fomenter un coup d’Etat militaire, ils le feraient. S’ils pouvaient fomenter une guerre civile, ils le feraient aussi, je l’ai déjà dit. Si les tueurs à gage qu’ils utilisent parfois pouvaient tuer Trump, ils feraient tuer Trump. Je n’ai aucun doute sur ce point. Ils feront, je le répète, feu de tout bois jusqu’en novembre. L’ignominie des grands médias à leur solde se fera plus ignoble encore : CNN et MSNBC ont appelé à l’émeute ces derniers jours et n’ont plus de limites. Tout ce qui est publié dans le New York Times et le Washington Post est ignoble et mensonger, et si vous voyez une référence à ces journaux, fuyez. Les Démocrates feront tout pour frauder.  Si Trump garde 40 pour cent des noirs américains de son côté, les Démocrates perdront, et je pense que Trump gardera ces 40 pour cent. Même si le chiffre tombait à 20 pour cent, les Démocrates perdraient. A moins d’un cataclysme majeur et imprévisible (mais tout est possible par les temps qui courent), il est difficile de voir comment Trump pourrait perdre. Il y a les sondages, je sais. Les sondages étaient faux en 2016. Je pense qu’ils sont plus faux encore aujourd’hui. Imaginer que Biden a 14 pour cent d’avance est délirant, et avec des chiffres comme ceux-là, les sondeurs se déshonorent et deviennent ridicules. D’une part, les sondages sont désormais des outils de propagande destinés à démoraliser l’électorat de Trump et à motiver l’électorat démocrate. D’autre part, les Démocrates ont installé un véritable climat de terreur. Se dire pro-Trump peut entrainer des agressions physiques, des actes de vandalisme, de la diffamation. Nombre de gens n’osent pas se dire pro-Trump. Ils le sont néanmoins. Il y a quelques années, mettre un autocollant pour appeler au soutien pour le candidat de son choix était fréquent aux Etats-Unis. Aujourd’hui mettre un autocollant portant le nom de Trump aboutit à la destruction d’une voiture.  Je
reviendrai dans un prochain article sur ce qu’est la gauche américaine
aujourd’hui : c’est une gauche totalitaire. Je reviendrai aussi sur la
désinformation qui règne dans la presse française, car c’est une honte
que dans un pays censé être démocratique la presse soit tombée si bas.
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