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15.05.2020
Le péril jaune : une prédiction qui devient réalité  Par MANUEL GOMEZ Manuel Gomez est né à Alger (Bab-el-Oued) le 17 novembre 1931. Engagé par Albert Camus, à l'âge de 15 ans, comme pigiste à "Alger Républicain", Manuel Gomez a poursuivi sa carrière comme rédacteur dans les quotidiens "La Dépêche d'Algérie", puis à Paris à "L'Aurore" et "Paris-Turf. Il a été chef de rubrique au "Méridional" de Marseille. et rédacteur en chef de "Midi-Magazine" à Nice. Gomez a été le proche collaborateur de M. Georges Bidault, dernier président, après Jean Moulin, du Conseil National de la Résistance et dernier responsable de l'OAS, après l'arrestation du général Salan, et rédacteur en chef du Bulletin National du CNR/OAS "France Presse-Action" en 1961. Après 1995, il a écrit et publié 21 livres, tous en vente sur Amazon, y compris le dernier "Et si je revenais..." paru cette semaine." Lauréat du "Prix Véritas" 2015 pour son livre "J'accuse De Gaulle". Qui va sortir grand vainqueur de cette « pandémie » ? Sans aucun doute la Chine. Que l’on s’entende bien, il ne s’agit nullement d’alimenter la rumeur d’un complot, loin de moi cette idée. Rien n’a été organisé pour que la Chine devienne, à l’issue de ce drame économique et financier, la première puissance mondiale. J’ai précisé « drame économique et financier » car c’est bien de cela qu’il s’agit car il faut raison garder : cette pandémie n’aura pas été une catastrophe planétaire comme il y en a eu bien d’autres auparavant et que, très probablement, il y en aura d’autres par la suite. Souvenons-nous des pandémies de peste, de choléra, de la grippe « dite » espagnole, importée par les « Américains » lors de la première guerre mondiale, et environ de 30 à 50 millions de morts dans le monde, dont environ 300 à 400.000 en France. S’il y a eu autant de décès, en 2020, ils ne sont pas tous dus au « coronavirus », mais à l’incapacité de certaines nations de s’opposer à lui, faute de matériel pour le combattre : pas suffisamment de masques, pas suffisamment de tests, pas suffisamment d’appareils respiratoires, etc. et faute de décisions nécessaires pour le contenir : pas de fermetures immédiates des frontières terrestres et aériennes, de la circulation touristique, des contrôles aux arrivées, etc. qui ont obligé à un confinement totale et ravageur pour les économies et les finances, mais nécessaire pour sauver des dizaines de milliers de vie, puisqu’il n’y avait pas les possibilités d’agir d’une autre manière. L’épidémie a débuté en Chine, dans la province de Wuhan, et, dès le début, comme c’est souvent le cas, on n’y a pas cru immédiatement. Donc, durant ces quelques semaines de flottement, entre octobre 2019 et janvier 2020, ce virus a pu « voyager » sur toute la planète, avant que l’alerte générale soit sonnée. Quel que soit le nombre de décès comptabilisé en Chine, on ne saura jamais le compte exact, comme on ne le saura pas non plus pour certains pays comme l’Iran, l’Inde, le Maghreb, et l’Afrique en général, et même, probablement, pour la Russie et quelques autres nations. Mais le résultat est là et les grands perdants de cette pandémie, je le répète « économique et financière, seront en tout premier lieu les Etats-Unis et l’Union Européenne. L’Afrique n’ira pas plus mal quelle ne l’était avant. Idem pour les pays d’Amérique du sud. Si les dettes des pays africains sont « effacées » (de toutes façons elles ne seront jamais payées), faisons confiance à la Chine (qui a prêté les sommes les plus importantes) pour se faire « rembourser » sur le terrain. Cette pandémie ne tardera pas à n’être qu’un mauvais souvenir, et tout repartira comme avant, mais le podium aura changé, ce sera la Chine qui portera la médaille d’Or, et elle la conservera bien longtemps, car son économie a déjà démarré et va s’amplifier au cours des prochains mois. Les Etats-Unis se relèveront de cette chute imprévisible (peut-être pas Donald Trump) quant à l’Europe, permettez-moi d’en douter. D’une part parce que le Dollar sera toujours plus estimé que l’Euro et que la fracture a été trop grave pour l’Union (si l’on peut dire !) Européenne. Le continent s’est scindé en trois groupes opposés : les pays de l’Est (Pologne, Hongrie, Autriche, etc.), les pays nordiques (Danemark, Pays-Bas, Finlande, Suède, etc.) et les pays méditerranéens (Italie, Espagne, France, Portugal, etc.) L’Allemagne étant la seule à tirer son épingle et se tenir à l’écart de cette « bataille mondiale », avec une Angela Merkel de nouveau au sommet de sa « gloire ». Quant à l’Angleterre, isolée par le « Brexit », aura toujours la ressource de rejeter ses mauvais résultats (si mauvais résultats il y a) sur cette pandémie. Que Brian Johnson garde tout de même en mémoire que Churchill, qui fut le héros de la seconde guerre mondiale, sera battu dès les premières élections, la paix revenue. La
carte du monde a changé, pour cause de pandémie (ce sera l’excuse qui
sera retenue par un grand nombre de nations), mais « Covid-19 » ou pas,
c’est la Chine qui, tôt ou tard, aurait remporté la victoire.
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