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16.03..2020
 
Un #Coronavirus sinon rien
Par JEAN-PATRICK GRUMBERG

Jean Patrick Grumberg est journaliste.
Dans les années 70, il a travaillé sous la direction de Georges Wolinski à Charlie mensuel, puis a été chef d'entreprise, lobbyiste.
Il a vécu à Paris, à Los Angeles et à Tel Aviv, et vit entre la Californie et Israël.

Je me sens comme stérilisé. Mentalement. Ma tête est pleine de coronavirus.
Je ne pense qu’à ça alors que je n’ai ni peur, ni crainte, ni risque, ni émotion.

Tous les chemins mènent probablement à Rome. En tous cas, toutes les discussions mènent au coronavirus, tournent autour du coronavirus, évoquent le coronavirus.

Même les conversations que je n’ai pas. Comme si mon cerveau avait été coronaviré.
  • Le procès Netanyahou pour corruption est repoussé aux calanques grecques pour cause de tribunaux fermés et de réunions publiques annulées.
  • Parlant de calanques grecques, il y a des cas de coronavirus parmi les migrants, à Lesbos.
  • Et justement, parmi les migrants, il y a toujours eu des terroristes islamistes. Ne sont-ils pas en train de recruter des personnes gravement atteintes du coronavirus pour déclencher des attentats sans bombe ni arme ?
  • La France a une élection municipale. C’est la première élection démocratique officiellement destinée à faire élire la gauche : seuls les cons et les jeunes vont se rendre aux urnes, c’est à dire le public de la gauche.
    • Les jeunes parce que le risque de virus de Chine, pour eux, est très faible. Les vieux, qui votent plus à droite, sont à risque et ont intérêt à rester chez eux,
    • Et les cons, parce qu’il faut vraiment être con pour aller voter dans une école alors que le gouvernement les a fermées – sauf pour voter. Les écoles, non désinfectées, vont être bourrées de virus (47 millions de votants), alors qu’elles ont par ailleurs été fermées à cause du risque faible sur les enfants.
  • L’hystérie est lourde et palpable autour du coronavirus. Sauf en Italie où les gens chantent aux balcons. Etrange hystérie d’ailleurs, à la fois stupide et bénéfique.
  • Stupide parce qu’elle exagère un phénomène très limité – nous avons 41 morts dans un pays de 320 millions d’habitants. Et encore, sur les 41 morts, 22 sont morts dans un hospice pour vieillards mal tenu de Seattle, et 9 autres dans le même Etat de Washington. Donc 10 morts dans le reste du pays ont bouclé un pays de 320 millions et tous les transports publics.
  • Bénéfique, parce que le point zéro de danger, c’est chez vous. Sans contact avec l’extérieur, le virus, dans les rues, meurt en trois jours, 80% des personnes atteintes ne le sont pas gravement et guérissent, et la pandémie disparaît.
  • Et parlant de disparition, je constate les dégâts du lavage de cerveau sur l’esprit critique des gens : il a disparu.

On nous montre en boucle les Chinois débarquer comme des héros pour aider les Italiens. Pas un seul imbécile pour dire que s’ils sont des héros, pourquoi ne vont-ils qu’en Italie ? (La réponse : c’est là que se trouve la plus grosse communauté chinoise d’Europe, et la Chine ne veut pas risquer qu’elle se fasse expulser du pays, alors elle mène une opération séduction auprès de la population, qui sait bien qui l’a infectée).

Et personne pour comprendre qu’envoyer une poignée de masques et de docteurs, dans un pays où le nombre de morts est en train de rejoindre celui de la Chine qui les a infectés, ce n’est pas par héroïsme, mais pour amortir le contre-coup sur son image de marque.
  • En parlant de marque, je n’ai pas vu de masques Nike contre le virus chinois. Vous me direz, il n’y a pas non plus de capotes avec leur logo. Mais il y a des foulards islamiques.
  • Le saviez-vous ? Les médias accusent Trump de xénophobie pour avoir dit que le virus chinois est « d’origine étrangère » ? Au moins, les journalistes ne nient pas totalement la réalité : ils reconnaissent que la Chine n’est pas une région d’Amérique.
  • En 2009, Alexandre Adler, dans son livre Le Nouveau Rapport de la CIA*, parle d’une « nouvelle maladie respiratoire pour laquelle il n’y a pas de traitement… dérivée du coronavirus … et qui va déclencher une pandémie mondiale d’ici 2025. »


Parlant d’auteur, Stephen King a accusé l’équipe chargée par Trump de gérer la crise du coronavirus d’être composée « exclusivement d’hommes, tous vieux, tous blancs ».
  • Pourtant, derrière le président lors de la conférence de presse sur le coronavirus, se tenaient plusieurs membres de son groupe de travail, dont l’administratrice de Medicaid, Seema Verma, qui n’est … ni homme ni blanc.
Voilà la task force en question :


Comme je vous le dis souvent, la gauche n’est plus du tout dérangée par la réalité.
Pour changer de sujet, voulez-vous que je vous explique pourquoi l’Iran est le pays le plus infecté par le coronavirus en dehors de la Chine ?

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